CinémaEN LUMIÈRE

« Ils ont peur des images, alors regardons les »

FAEZE KARIMPOUR réalisatrice


Constat d’urgence absolu, face à face d’un peuple et son pouvoir; désir d’en finir avec une obligation de diligence face à un dictat masculin; besoin de dire, de montrer, de ne plus avoir peur, l’Iran sombre à nouveau, mais le cri de celles qui penchent vers la lumière, se fait entendre encore plus fort.

Femme de l’image, FAEZE KARIMPOUR propose l’amour, le voyage, la beauté des sentiments, la profondeur d’un retour sur soi et ses origines, les non-dits et ses conséquences, le rapport à l’indicible qui ronge et la capacité d’en parler.

Le cinéma se peut il, dans son processus de création, être totalement déconnecté de qui l’on est au plus profond de soi quand on en est l’auteur ?Ne racontons nous pas ce qui nous tiens à coeur?

FAEZE KARIMPOUR n’est en cela, pas juste une réalisatrice de talent, elle est par la force des choses, la représentation de ce que ne veulent pas entendre et encore moins voir, une partie d’une idéologie aveugle de son pays.

Regarder son cinéma, c’est aussi regarder ces femmes qui se dévoilent de son pays. Une caméra dans les mains d’une femme, ouvre un monde des possibles à toutes celles pour qui montrer une seule mèche de cheveux est synonyme de répression mortelle.

Il se trouve qu’en plus, son cinéma est source d’émotions et d’interrogations. Elle imprime un tempo à l’image qui permet cette introspection.

Il était impossible de ne pas donner écho à ce travail artistique tant par sa qualité que par son implication forte par le simple acte de le faire.

BAHAR / FAEZE KARIMPOUR

FAEZE KARIMPOUR director

Absolute statement of urgency, face to face of a people and its power; desire to end a duty of care in the face of male dictate; need to say, to show, not to be afraid anymore, Iran is sinking again, but the cry of those who lean towards the light, is heard even louder.

Woman of the image, FAEZE KARIMPOUR offers love, travel, the beauty of feelings, the depth of a return to oneself and one’s origins, the unsaid and its consequences, the relationship to the unspeakable that gnaws and the ability to talk about it.

Can cinema, in its creative process, be totally disconnected from who we are deep inside when we are the author? Are we not telling what is important to us?

FAEZE KARIMPOUR is not just a talented director, she is by force of circumstances, the representation of what they do not want to hear and even less see, part of a blind ideology of her country .

Watching his cinema is also watching these women who reveal themselves from his country. A camera in the hands of a woman opens up a world of possibilities for all those for whom showing a single lock of hair is synonymous with deadly repression.

It also happens that his cinema is a source of emotions and questions. It imprints a tempo on the image which allows this introspection.

It was impossible not to echo this artistic work both in terms of its quality and its strong involvement in the simple act of doing it.


crédit photo Faeze Karimpour

FAEZE KARIMPOUR director

Declaración absoluta de urgencia, cara a cara de un pueblo y su poder; deseo de poner fin a un deber de cuidado frente al dictado masculino; Hay que decir, mostrar, no tener miedo más, Irán se hunde de nuevo, pero el grito de los que se inclinan hacia la luz, se escucha aún más fuerte.

Mujer de la imagen, FAEZE KARIMPOUR ofrece el amor, los viajes, la belleza de los sentimientos, la profundidad de un retorno a uno mismo y a los orígenes, lo no dicho y sus consecuencias, la relación con lo indecible que carcome y la capacidad de hablar eso.

¿Puede el cine, en su proceso creativo, estar totalmente desconectado de lo que somos en el fondo cuando somos el autor?, ¿no estamos diciendo lo que es importante para nosotros?

FAEZE KARIMPOUR no es solo una directora talentosa, es por la fuerza de las circunstancias, la representación de lo que no quieren escuchar y menos ver, parte de una ideología ciega de su país.

Ver su cine es también ver a estas mujeres que se revelan de su país. Una cámara en manos de una mujer abre un mundo de posibilidades para todos aquellos para quienes mostrar un solo mechón de cabello es sinónimo de represión mortal.

Sucede también que su cine es fuente de emociones y preguntas. Imprime un tempo en la imagen que permite esta introspección.

Era imposible no hacerse eco de esta obra artística tanto por su calidad como por su fuerte implicación en el simple acto de realizarla.


credit photo Faeze KARIMPOUR

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