CinémaEN LUMIÈRE

Avant c’était avant mais après…..

« Le monde d’après » de Laurent Firode


Ce regard disruptif, acide, décalé, au service d’une reflexion sur notre civilisation avec pour manteau de voyage, l’humour; voilà la marque de fabrique d’un réalisateur qui aime à croquer des moments de nos vies avec une caméra bienveillante dont le trépied grince un peu.

Une réelle qualité de mise en scène, des acteurs dont on oublie qu’ils le sont, tellement le fond et la forme ne font qu’un dans le cadre, dévoilent un long métrage moderne, limite immersif tant les sujets abordés sont bien ceux qui peuplent nos pensées et nos discussions.

Moralité, il tombe sous la mention obligatoire du cinéphile de 2022 : rendez-vous de maintenant, surtout pas d’un éventuel après.

Pas de jugements sous un traveling ou un zoom de Laurent Firode, seul compte l’humour au service d’un texte précis et le partage d’émotions diverses pour son spectateur.

Déja en début d’année, il nous avait donné à grignoter avec joie, tout en grinçant des dents; avec son court annonçant la couleur : « Dérapage »

Là on passe au festin total. Amateur de buffet froid, de libre paroles acides Desprogiennes, au risque de vous provoquer des sensations de montagnes russes face à l’acceptation de votre propre vérité face à ces situations du quotidien, pas besoin de vous titiller plus, le rendez-vous est à déguster maintenant.

Irène Ismailoff, Patrick Dross, Matthieu Moerlen, Jean-Michel Marnet, Jean-Louis Garçon, Bamar Kane, Faustine Daigremont, Sabrina Nanni, Manon Lheureux, Baya Massamba-Wa, Agathe vidal, Jodie Ruth vous tous vous emporter dans un final des plus hauts en couleurs.


“The world after” by Laurent Firode


This disruptive, acidic, offbeat look, at the service of a reflection on our civilization with humor as a travel coat; this is the trademark of a director who likes to capture moments of our lives with a benevolent camera whose tripod creaks a little.

A real quality of staging, actors who we forget that they are, so much the content and the form are one in the frame, reveal a modern feature film, bordering on immersive as the subjects approached are indeed those which populate our thoughts and discussions.

Morality, it falls under the obligatory mention of the cinephile of 2022: appointment now, especially not a possible after.

No judgments under a traveling or a zoom of Laurent Firode, only counts the humor in the service of a precise text and the sharing of various emotions for its spectator.

Already at the beginning of the year, he had given us snacks with joy while grinding his teeth; with its short announcing the color: “Dérapage”

Here we go to the total feast. Lover of cold buffets, of free Desprogiennes acid words, at the risk of causing you feelings of a roller coaster in the face of the acceptance of your own truth in the face of these everyday situations, no need to tickle you more, the appointment is at enjoy now.

Irène Ismailoff, Patrick Dross, Matthieu Moerlen, Jean-Michel Marnet, Jean-Louis Garçon, Bamar Kane, Faustine Daigremont, Sabrina Nanni, Manon Lheureux, Baya Massamba-Wa, Agathe Vidal, Jodie Ruth you all get carried away in a final of the most colorful.

« Le monde d’après » Laurent FIRODE

“El mundo después” de Laurent Firode


Esta mirada disruptiva, ácida, poco convencional, al servicio de una reflexión sobre nuestra civilización con el humor como abrigo de viaje; esta es la marca registrada de un director al que le gusta capturar momentos de nuestras vidas con una cámara benévola cuyo trípode cruje un poco.

Una auténtica calidad de puesta en escena, actores que olvidamos que son, tanto el contenido como la forma son uno en el encuadre, revelan un largometraje moderno, rayano en inmersivo ya que los temas abordados son precisamente los que pueblan nuestros pensamientos y discusiones.

Moraleja, cae bajo la mención obligada del cinéfilo de 2022: cita ahora, sobre todo no un posible después.

Sin juicios bajo un travelling o un zoom de Laurent Firode, sólo cuenta el humor al servicio de un texto preciso y el compartir de diversas emociones para su espectador.

Ya a principios de año, ya nos había dado bocadillos con alegría mientras rechinaba los dientes; con su corto anunciando el color: “Dérapage”

Aquí vamos a la fiesta total. Amante de los buffets fríos, de las palabras ácidas gratuitas de Desprogiennes, a riesgo de provocarte una sensación de montaña rusa ante la aceptación de tu propia verdad ante estas situaciones cotidianas, no hace falta que te hagas cosquillas más, la cita es en disfrutar ahora.

Irène Ismailoff, Patrick Dross, Matthieu Moerlen, Jean-Michel Marnet, Jean-Louis Garçon, Bamar Kane, Faustine Daigremont, Sabrina Nanni, Manon Lheureux, Baya Massamba-Wa, Agathe Vidal, Jodie Ruth se dejan llevar por una final de el más colorido.

BO. »Le monde d’après » Laurent FIRODE

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