GAEL REBOUL // fondateur du Festival
Direction LITLLE FESTIVAL 2024
Tchacc aime les plages des landes, le surf spirit, rider en skate à Hossegor ou Seignosse mais pas que…
Depuis 2017, un festival de musique électronique a vu le jour. Devenu une valeur sure voir un incontournable, il était normal que l’on revienne sur ce parcours, que l’on se fasse éclairé sur qui est derrière ce rendez-vous qui rassemble plus de 10,000 festivaliers sur plusieurs jours et qui navigue entre Seignosse Hossegor et Capbreton.
C’est sous un soleil rayonnant que Tchacc rencontre et tend son micro à GAEL REBOUL.
- Bonjour GAEL, peux tu nous en dire un peu plus sur toi et ton parcours au sein de la musique électronique ?
Je suis originaire de Toulouse à la base, mes parents ont un pied à terre sur Hossegor. J’y ai donc passé toute mon enfance lors de mes vacances scolaires.
J’ai commencé à organiser mes premières soirées à la NIKE HOUSE à Hossegor, après j’ai aussi travaillé avec Nicolas CAZAUX au SAFARi et à L’ESCARGOT et presque à la même période j’ai été aussi présent à « l’INOX Festival »sur Toulouse.
Après avoir naviguer dans le milieu rave du sud ouest, avec un ami, on a décidé de créer notre propre festival en 2016. De l’idée à la réalisation cela a pris un an.
Cette année on va arriver à notre 6ème édition, car il y a deux éditions durant lesquelles le festival a été produit mais n’a pas ouvert des portes pour cause de Covid n’a pas eu lieu.
- D’ou vient cette motivation propre à faire de l’électro et surtout à proposer un festival de ce genre dans une région qui n’a pas toujours bien accueilli ce genre musical ?
A la base, je travaillais sur les Festivals, ça commençait même à être mon métier. J’exerçais entre Toulouse et Paris. Grâce à cela, je me suis fais un réseau, et donc une assurance de moyen pour envisager de faire un tel projet. En parallèle, j’ai au travaillé à la mairie de Hossegor, ce qui soyons franc, à aider pour ouvrir des portes lors de la présentation du projet.
Entre l’Escargot et le Sea Side avec FX, qui a repris depuis le ROCK-FOOD, cela m’a permis avec mon associé d’aborder des reflexions plus en amont et de façon pro.
Mais surtout, le constat était simple : il n’ y avait rien dans cette partie de la France dans ce domaine là et cet univers là.
Il y avait bien un Festival à Biarritz : le Big Festival, et bien plus loin Musicalarue, et encore plus loin à Marmande : GAROROCK ; mais dans notre périmètre proche : rien.
J’avais les pots, les contacts et l’envie alors on s’est lancé.
Au tout début, cela devait se faire dans les arènes de Vieux-Boucau. Suite à des échanges sur le sujet, le gérant à l’époque de la salle des Bourdaines, ROMAIN me demande de plutôt orienté notre choix de lieu vers ce lieu.
La mairie de Hossegor a écho elle aussi du projet, suivi de celle de Capbreton, avec tous la même demande : et pourquoi pas nous ?
C’est devenu meme un marqueur évident de ce festival au point que les communes ne l’envisage plus autrement.
Donc, d’un festival initialement construit sur un seul lieu, on a crée un festival itinérant entre les trois communes. Esprit rave quand tu nous tiens.
- Es-ce que pour autant cela a été facile de le monter ?
Après avoir senti cette synergie entre les communes, on a bien sur pensé au nom du festival, on a aussi ensuite monté une association et on a contacter différents acteurs majeurs comme MIALA à Paris, et tous nous ont fait comprendre que comme il y avait le BIG FESTIVAL à BIARRITZ, ils ne pouvaient pas travailler avec nous.
On voulait juste faire un one shot à la base et un petit festival, donc on a réussi à avoir des noms petit à petit qui voulaient participer.
Arrive la news, le BIG FESTIVAL annule. On décide de faire la blague avec le Little Festival comme nom, pour ce qui devait être un simple event, fait à l’arrache en mode associatif avec comme simple objectif de faire une édition.
Sauf que la première édition se solde avec 1500 personnes aux Bourdaines. On étaient même pas prêt à cela de notre coté. Mes parents aux entrées et le reste de l’équipe composée de mes pots essentiellement en version bénévoles, on y est allé en version FreeJazz plutôt. D’autant que le mode de financement était à cette image un peu anarchique : presque tout le monde avait mis des ronds pour nous assurer un autofinancement.
2018, je propose à mes pots de monter une boite et de donner le boost professionnel qui s’impose, avec par exemple : déposer la marque.
- Manu le Malin en prog ! ton parcours dans l’underground est il encore la source de la prog qui frappe fort ou le Little Festival est plus ouvert ?
Alors effectivement Manu vient sous un autre pseudo et son set est plus techno que Harcore. En effet, on a testé plusieurs options avec les années et vu le succès grandissant, on a la chance avec les années d’avoir une presque exclusivité du gene dans notre région, aussi on peut tester, proposer et affiner nos programmations car les artistes sont de plus en plus en demande de venir chez nous.
- Dis moi tu as un rapport avec le OCEAN FESTIVAL à Biarritz ?
Hahaha, oui en effet , j’en suis le producteur. Après un passage de Worakls au Little Festival lors duquel Hugo Clément était présent, il me propose de l’aider à monter ce festival à Biarritz l’année suivante.
Toute l’équipe a validé le fait de faire bénévolement ce festival à orientation caritative. Depuis on a rempilé avec un édition sur NANTES, un retour sur deux jours encore à Biarritz avec une journée Electro plus une journée Rock, et qui va arriver sur Nice en Novembre. Entre temps, j’ai démissionné d’un poste de directeur de l’INOX festival sur PARIS où j’étais depuis 10 ans pour devenir le directeur de l’OCEAN FESTIVAL.
- la scene électro régionale bouge pas mal, tu en penses quoi ?
En effet que cela soit sur Biarritz, avec aussi sur Bordeaux, Me LOYAL, INITIAL FESTIVAL, je me demande si cela ne va pas produire un effet inverse. Comment vont ils arriver à s’y retrouver ?
Nous, y a encore peu, on devait envoyer le plan pour situer ou est Hossegor pour certaines agences et artistes. On devait aussi payer 100% d’acompte pour les artistes avant qu’ils viennent.
On a heureusement passé ce cap. On a une majorité d’artistes qui nous sollicitent pour faire parti de la programmation. On échange puis on fait des propositions tel que celle faite à VITALIC afin qu’il choisisse lui aussi qui jouera avec lui.
Il faut rappeler que nous avons un public particulier puisque 60 à 70 % ce sont des vacanciers. On oublie pas, bien sur, tous les locaux et les saisonniers qui sont fiers de cet event, voire il y a quelques amateurs pour certains de ce type de musique associee à un mode de vie de traveller, ils en rencontrent souvent autour du globe.
- Penses tu que la musique électronique s’est démocratisée ? et a donc aussi touché une population férue d’esprit Surf ?
Oui, avec les années la musique électronique est devenue aussi importante que le Rock et le Rap. la consommation de cette musique et l’univers associé au tout départ aux « Punks à chiens » tend à s’en éloigner et devenir plus large.
Alors pour le Sud Ouest, cela a mis du temps surement due à un petit coté bourgeois traditionnel, la musique électro : « ça fait du bruit, ça chante pas, c’est des rassemblements de drogués… « .
Notre festival en est le parfait exemple, ouvert à tous les genres electros et surtout y vient un public large et pas du tout clivant. Notre programmation est donc en adéquation avec cela, permettant à certains de s’ouvrir vers certains genre électronique et à d’autres d’y retrouver les racines de ce genre.
- Que peut on te souhaiter pour cette édition ?
Du monde, des sourires, que le fête soit belle et que le Festival dure encore et encore des années.
Rendez vous est pris pour ce Festival si particulier, de celui qui ne devait pas passer le cap de la simple édition, il est devenu l’incontournable dans le Sud Ouest, on vous le conseille pas du tout, on vous dit juste : A ne pas rater….. A vous de voir… Nous c’est tout vu, on y sera à coup sûr.
« La vie commence au premier RAVE »
Inconnu
LITLLE FESTIVAL – GAEL REBOUL ITW
GAEL REBOUL // founder of the Festival
Direction LITLLE FESTIVAL 2024
Tchacc likes the beaches of the moors, the surf spirit, riding a skateboard in Hossegor or Seignosse but not only that…
Since 2017, an electronic music festival has emerged. Having become a sure value or even an unmissable, it was normal that we return to this route and shed light on who is behind this meeting which brings together more than 10,000 festival-goers over several days and which sails between Seignosse Hossegor and Capbreton.
It’s a radiant sun that Tchacc meets and hands his microphone to GAEL REBOUL.
- Hello GAEL, can you tell us a little more about yourself and your journey within electronic music?
I am originally from Toulouse, my parents have a base in Hossegor. So I spent my entire childhood there during my school holidays.
I started to organize my first evenings at the NIKE HOUSE in Hossegor, afterwards I also worked, Nicolas CAZAUX at the SAFARi and at L’ESCARGOT and almost at the same time I was also present at the « INOX Festival » in Toulouse.
After navigating the rave scene in the southwest, with a friend, we decided to create our own festival in 2016. From idea to realization it took a year.
This year we will have our 6th edition because there are two editions where the festival did not take place due to Covid.
- Where does this motivation come from to make electro and especially to offer a festival of this kind in a region which has not always welcomed this musical genre?
Basically, I worked on Festivals, it was even starting to be my job. I worked between Toulouse and Paris. Thanks to this, I created a network and therefore the assurance of means to consider doing such a project. At the same time, I worked at the town hall of Hossegor which, let’s be frank, helped to open doors during the presentation of the project.
Between L’Escargot and Sea Side with FX which took over from ROCK-FOOD, this allowed me and my partner to approach reflections more upstream and in a professional way.
But above all, the observation was simple: there was nothing in this part of France in this area and this universe.
There was indeed a Festival in Biarritz the Big Festival, and much further away Musicalarue, and even further away in Marmande GAROROCK but within this perimeter nothing.
I had the drinks, the contacts and the desire so we got started.
At the very beginning, this was to be done in the arenas of Vieux-Boucau. Following discussions on the subject, the manager at the time of the Salle des Bourdaines, ROMAIN, asked me to direct our choice of venue towards this place.
The Hossegor town hall also echoed the project, followed by Capbreton with all the same request and why not us?
It has even become an obvious marker of this festival to the point that the municipalities no longer consider it otherwise.
So, from a festival initially built on a single location, we created a traveling festival between the three municipalities. Rave spirit when you hold us.
- However, was it easy to put it together?
After feeling this synergy between the municipalities, we of course thought of the name of the festival, we also then set up an association and we contacted different major players like MIALA in Paris and they all made us understand that like there was the BIG FESTIVAL in BIARRITZ, they couldn’t work with us.
We just wanted to do a one-shot at the base and a small festival, so we managed to gradually get names who wanted to participate.
The news arrives, the BIG FESTIVAL cancels. We decided to make a joke with the Little Festival as the name, for what was supposed to be a simple event, organized jointly in associative mode with the simple objective of making an edition.
Except that the first edition ended with 1,500 people at Les Bourdaines. We weren’t even ready for that on our side. My parents at the entrances and the rest of the team made up of my friends mainly in the volunteer version, we went there in the FreeJazz version instead. Especially since the method of financing was, in this image, a little anarchic: almost everyone had put in money to ensure we were self-financing.
2018, I suggest to my friends to set up a company and give the necessary professional boost, for example by registering the brand.
- Manu the Clever in prog! Is your journey in the underground still the source of the prog that hits hard or is the Little Festival more open?
So actually Manu comes under another nickname and his set is more techno than Harcore. Indeed, we have tested several options over the years and given the growing success, we have been fortunate over the years to have almost exclusivity of the gene in our region, so we can test, offer and refine our programming because the artists are more and more people are asking to come to us.
- Tell me, do you have anything to do with the OCEAN FESTIVAL in Biarritz?
Hahaha, yes indeed, I am the producer. After a passage from Worakls at the Little Festival during which Hugo Clément was present, he offered me to help him set up this festival in Biarritz the following year.
The entire team validated the fact of volunteering this charitable festival. Since then we have followed up with an edition in NANTES, a return over two more days in Biarritz with an Electro day and a Rock day and which will arrive in Nice in November. In the meantime, I resigned from a position as director of the INOX festival in PARIS where I had been for 10 years, to become director of the OCEAN FESTIVAL.
- The regional electro scene is moving quite a bit, what do you think?
Indeed, whether this is in Biarritz, and also in Bordeaux with Me LOYAL, INITIAL FESTIVAL, I wonder if this will not produce an opposite effect. How will they manage to find their way there?
Until recently, we had to send the map to locate where Hossegor is for certain agencies and artists, we also had to pay 100% deposit for the artists before they came.
Fortunately, we have passed this milestone and we have a majority of artists who ask us to be part of the programming. We exchange and make proposals such as the one made to VITALIC that he also choose who will play with him.
We must remember that we have a particular audience since 60 to 70% are vacationers. We don’t forget all the locals and seasonal workers who are proud of this event, even there are a few fans for some of this type of music, associated with a traveler lifestyle, they often meet them around the globe.
- Do you think electronic music has become democratized? and therefore also reached a population keen on the Surf spirit?
Yes, over the years electronic music has become as important as Rock and Rap. the consumption of this music and the universe initially associated with “Dog Punks” tends to move away from it and become broader.
So for the South West, it took a while, probably due to a little traditional bourgeois side, electro music: « it makes noise, it doesn’t sing, it’s gatherings of drug addicts… ».
Our festival is the perfect example, open to all electro genres and, above all, a large and not at all divisive audience comes. Our programming is therefore in line with this, allowing some to open up to certain electronic genres and others to rediscover the roots of this genre.
- What can we wish you for this edition ?
People, smiles, may the party be beautiful and may the Festival last for years to come.
An appointment has been made for this very special Festival, from the one which was not supposed to pass the threshold of the simple edition, it has become the essential in the South West, we do not recommend it at all, we just tell you: Do not don’t miss it… It’s up to you… We’ve seen it all, we’ll be there for sure.
“Life begins at the first RAVE”
Unknow
LITLLE FESTIVAL – GAEL REBOUL ITW
GAEL REBOUL // fundador del Festival
Dirección PEQUEÑO FESTIVAL 2024
A Tchacc le gustan las playas de los páramos, el espíritu del surf, andar en patineta en Hossegor o Seignosse pero no sólo eso…
Desde 2017 surge un festival de música electrónica. Convertido en un valor seguro o incluso ineludible, era normal que volviéramos a esta ruta y aclaráramos quién está detrás de este encuentro que reúne a más de 10.000 asistentes durante varios días y que navega entre Seignosse Hossegor y Capbreton.
Es un sol radiante que Tchacc encuentra y le entrega su micrófono a GAEL REBOUL.
- Hola GAEL, ¿puedes contarnos un poco más sobre ti y tu recorrido dentro de la música electrónica?
Soy originaria de Toulouse, mis padres tienen una base en Hossegor. Así que pasé allí toda mi infancia durante las vacaciones escolares.
Empecé a organizar mis primeras veladas en NIKE HOUSE en Hossegor, después trabajé también, Nicolas CAZAUX, en SAFARi y en L’ESCARGOT y casi al mismo tiempo también estuve presente en el « Festival INOX » en Toulouse.
Después de navegar por la escena rave en el suroeste, con un amigo, decidimos crear nuestro propio festival en 2016. Desde la idea hasta la realización, pasó un año.
Este año tendremos nuestra 6ª edición porque hay dos ediciones donde el festival no se realizó debido al Covid.
- ¿De dónde viene esa motivación para hacer electro y sobre todo para ofrecer un festival de este tipo en una región que no siempre ha acogido este género musical?
Básicamente trabajé en Festivales, incluso empezaba a ser mi trabajo. Trabajé entre Toulouse y París. Gracias a esto, creé una red y por lo tanto la seguridad de los medios para considerar realizar un proyecto de este tipo. Al mismo tiempo, trabajé en el ayuntamiento de Hossegor que, seamos sinceros, ayudó a abrir puertas durante la presentación del proyecto.
Entre L’Escargot y Sea Side con FX que reemplazó a ROCK-FOOD, esto nos permitió a mí y a mi socio abordar las reflexiones de forma más previa y profesional.
Pero sobre todo, la observación era sencilla: no había nada en esta parte de Francia en esta zona y en este universo.
Efectivamente hubo un Festival en Biarritz el Gran Festival, y mucho más lejos Musicalarue, y aún más lejos en Marmande GAROROCK pero dentro de este perímetro nada.
Tenía las bebidas, los contactos y las ganas así que empezamos.
Al principio esto se iba a hacer en las arenas de Vieux-Boucau. Tras varias conversaciones sobre el tema, el entonces director de la Salle des Bourdaines, ROMAIN, me pidió que orientara nuestra elección de lugar hacia este lugar.
El ayuntamiento de Hossegor también se hizo eco del proyecto, seguido por Capbreton con la misma petición y ¿por qué no nosotros?
Incluso se ha convertido en un hito evidente de esta fiesta hasta el punto de que los ayuntamientos ya no la consideran de otra manera.
Así, de un festival construido inicialmente en un único lugar, creamos un festival itinerante entre los tres municipios. Espíritu delirio cuando nos abrazas.
- Sin embargo, ¿fue fácil armarlo?
Después de sentir esta sinergia entre los municipios, por supuesto pensamos en el nombre del festival, también creamos una asociación y contactamos con diferentes actores importantes como MIALA en París y todos nos hicieron entender que había un GRAN FESTIVAL en BIARRITZ, no pudieron trabajar con nosotros.
Sólo queríamos hacer un one-shot en la base y un pequeño festival, así que poco a poco logramos conseguir nombres que quisieran participar.
Llega la noticia, se cancela el GRAN FESTIVAL. Decidimos hacer una broma con el nombre del Pequeño Festival, para lo que se suponía sería un evento simple, organizado en conjunto de manera asociativa con el simple objetivo de hacer una edición.
Excepto que la primera edición terminó con 1.500 personas en Les Bourdaines. Por nuestra parte, ni siquiera estábamos preparados para eso. Mis padres en las entradas y el resto del equipo conformado por mis amigos principalmente en la versión voluntaria, nosotros fuimos allí en la versión FreeJazz. Sobre todo porque el método de financiación era, en esta imagen, un poco anárquico: casi todos habían aportado dinero para garantizar que nos autofinanciaramos.
2018, propongo a mis amigos crear una empresa y dar el impulso profesional necesario, por ejemplo registrando la marca.
- ¡Manu el Listo en progreso! ¿Tu viaje en el underground sigue siendo la fuente del progreso que pega fuerte o el Little Festival es más abierto?
En realidad, Manu tiene otro apodo y su set es más techno que Harcore. De hecho, hemos probado varias opciones a lo largo de los años y, dado el creciente éxito, hemos tenido la suerte de tener casi la exclusividad del gen en nuestra región, por lo que podemos probar, ofrecer y perfeccionar nuestra programación porque los artistas son cada vez más Más personas están pidiendo venir a nosotros.
- Dime, ¿tienes algo que ver con el OCEAN FESTIVAL de Biarritz?
Jajaja, si efectivamente, soy el productor. Después de un pasaje de Worakls en el Pequeño Festival en el que estuvo presente Hugo Clément, me ofreció ayudarle a montar este festival en Biarritz el año siguiente.
Todo el equipo validó el hecho de ser voluntario en este festival solidario. Desde entonces hemos seguido con una edición en NANTES, un regreso de dos días más en Biarritz con un día de Electro y un día de Rock y que llegará a Niza en noviembre. Mientras tanto, renuncié a mi cargo de director del festival INOX de PARÍS, donde había estado durante 10 años, para pasar a ser director del OCEAN FESTIVAL.
- La escena electro regional se está moviendo bastante, ¿qué opinas?
En efecto, ya sea en Biarritz o también en Burdeos con Me LOYAL, INICIAL FESTIVAL, me pregunto si esto no producirá el efecto contrario. ¿Cómo lograrán encontrar el camino hasta allí?
Hasta hace poco, teníamos que enviar el mapa para localizar dónde está Hossegor para ciertas agencias y artistas, también teníamos que pagar un depósito del 100% para los artistas antes de que vinieran.
Afortunadamente hemos superado este hito y contamos con una mayoría de artistas que nos piden ser parte de la programación. Intercambiamos y hacemos propuestas como la que le hicieron a VITALIC para que él también elija quién jugará con él.
Hay que recordar que tenemos un público particular ya que del 60 al 70% son vacacionistas. No nos olvidamos de todos los locales y temporeros que se sienten orgullosos de este evento, aunque hay algunos aficionados a este tipo de música, asociada a un estilo de vida viajero, que suelen conocer alrededor del mundo.
- ¿Crees que la música electrónica se ha democratizado? y por tanto llegar también a una población apasionada por el espíritu Surf?
Sí, con el paso de los años la música electrónica se ha vuelto tan importante como el Rock y el Rap. el consumo de esta música y del universo inicialmente asociado a los “Dog Punks” tiende a alejarse de él y a ampliarse.
Así que para el Suroeste, tomó un tiempo, probablemente debido a un lado un poco burgués tradicional, la música electro: « hace ruido, no canta, son reuniones de drogadictos… ».
Nuestro festival es el ejemplo perfecto, abierto a todos los géneros electro y, sobre todo, viene un público numeroso y nada divisivo. Por tanto, nuestra programación está en esta línea, permitiendo a algunos abrirse a determinados géneros electrónicos y a otros redescubrir las raíces de este género.
- ¿Qué os podemos desear para esta edición?
Gente, sonrisas, que la fiesta sea bonita y que el Festival dure muchos años.
Se ha dado una cita para este Festival tan especial, del que no debía pasar el umbral de la edición simple, se ha convertido en el imprescindible del Suroeste, no lo recomendamos para nada, solo os decimos: No te lo pierdas… Depende de ti… Lo hemos visto todo, seguro que estaremos allí.
“La vida comienza en el primer RAVE”
Desconocido
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